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Festival « Et Demain ? » : les innovations marketing, design et RH à retenir

Les 5 et 6 juin, quelques Nobipeople ont eu la chance d’assister aux conférences et ateliers du festival éphémère « Et demain ? », organisé par la Cantine Numérique sur l’Île de Nantes. Au programme, des demi-journées thématiques pour échanger avec des experts sur l’entrepreneuriat, l’industrie, le futur du travail, le marketing, le design ou encore les nouvelles technologies.

Evidemment, il nous paraît impensable de parler du futur et des innovations dans nos métiers sans évoquer l’IA. Le sujet était au cœur des débats durant l’entièreté du festival, donc ne soyez pas étonné qu’on en parle beaucoup ! Depuis un peu plus d’un an, l’IA a convaincu une grande partie de la population. OpenAI, Copilot ou encore Gemini sont entré dans le quotidien. À titre informatif, ChatGPT a atteint 1 million d’utilisateurs en l’espace de 5 jours et revendique 180 millions d’utilisateurs actifs mensuels d’après le rapport Digital 2024 de We are social.

On vous laisse avec un condensé des infos à retenir de ces deux journées mouvementées. 


Tinder : des innovations au service de l’évolution des moeurs

Nous avons pu assister à la conférence autour de l’entrepreneuriat, animée par Benjamin Puygrenier, cofondateur de Tinder France. L’atelier a naturellement mis en lumière Tinder, l’application de rencontres numéro 1 en France chez les jeunes. Dans un contexte où une relation sur deux se forme via des applications de rencontre, leur objectif est clair : ouvrir un monde de possibilités pour tous types de rencontres.

La conférence nous a permis de découvrir les plus récentes améliorations déployées par l’application :

  • Fini les fraudes, place à l’authenticité et à la transparence ! Une vérification de l’identité via l’IA a été mise en place pour accélérer les processus et renforcer la sécurité. L’IA détecte et bloque les faux profils, interdit les comptes sans photo, et peut aider à choisir les meilleures photos pour son profil.
  • Depuis le début d’année, il est possible de partager avec 15 contacts les détails de son rendez-vous (date, lieu et profil) pour partir plus sereinement. Toujours dans cet esprit de sécurité, il y a maintenant une fonctionnalité d’appel direct au secours en cas de problème. 
  • L’IA permet maintenant de détecter les données sensibles comme les injures dans les conversations ou les numéros de téléphone partagé, en envoyant des messages de sécurité et de sensibilisation.

Avec toutes ces nouvelles fonctionnalités, Tinder reste au top de son marché même après 12 ans d’existence.


Futur du travail : l’humain au coeur du processus grâce à l’IA

Cette conférence a mis en lumière deux aspects clés du futur au travail.

Le premier est l’importance de promouvoir une culture d’impact au sein de l’entreprise, en plaçant les objectifs extra-financiers au même niveau que les financiers. Concrètement, cela signifie que les chiffres sont importants, mais que l’humain et l’éthique le sont tout autant. Nobilito est bien d’accord sur ce point !

Le second aspect est l’utilisation de l’IA dans le processus de recrutement.

Les experts parlaient de l’IA avant tout comme un assistant plutôt qu’un remplaçant des recruteurs : 

  • L’IA classique utilise des algorithmes pour filtrer et évaluer les CVs. Elle peut aussi analyser les tendances dans les historiques de recrutement et prédire les performances des candidats.
  • D’un autre côté, l’IA générative rédige des descriptions de poste et formule des questions d’entretien adaptées aux profils des candidats.

Cependant, les biais dans les données d’entraînement de l’IA peuvent perpétuer des inégalités existantes. Par exemple, l’élimination automatique des CVs féminins si l’IA a été formée uniquement sur des CVs masculins. Des biais qui vont à l’encontre des régulations anti-discrimination.

Malgré ces défis, les experts restent optimistes. Ils insistent sur l’importance d’interagir efficacement avec l’IA en lui fournissant du contexte et en utilisant des compétences comme « Prompt and generate ». L’objectif est de maximiser son efficacité tout en plaçant l’humain au centre du processus.


Réglementation d’IA : des positions très divergentes

Durant cette conférence, la question fatidique est tombée : faut-il réglementer l’IA ? L’impact considérable de l’IA dans la vie quotidienne a suscité légitimement des préoccupations sur la nécessité de la réguler.

Trois points de vue très divergents se sont affrontés lors de cet échange, alimentant un débat animé ! 

À noter que l’Union européenne, fervente partisane de la réglementation de l’IA, a introduit l’IA Act le 21 mai 2024. Ce cadre réglementaire impose aux entreprises de respecter des règles strictes pour leurs applications d’IA dans l’UE. Il garantit le respect des droits fondamentaux des citoyens et la sécurité juridique des investissements.

Voici les quelques points qui ont été abordés par les experts :

  • L’obligation de transparence dès la création de contenus avec des IA, telles que ChatGPT, ont été discutés. Mais dans l’ensemble, les experts s’accordent pour dire que peu d’acteurs la mettent réellement en pratique, illustrant ainsi un flou juridique et réglementaire persistant.
  • Certains experts ont établi une hiérarchisation des systèmes d’IA : les systèmes à risque inacceptable, comme la notation sociale, interdits en catégorie 4 ; les systèmes à haut risque, utilisés dans l’éducation, la santé et l’énergie, strictement régulés en catégorie 3 ; les systèmes à risque modéré, en catégorie 2, et faible, en catégorie 1, doivent divulguer leurs sources. Cependant, cette hiérarchisation est contestée car chaque utilisation dépend légitimement du contexte et de la perception des risques associés.
  • À court terme, des experts craignaient pour la compétitivité de l’Europe face aux États-Unis dans le domaine de l’IA. D’autres estimaient que les bénéfices à long terme justifiaient de se concentrer sur l’éthique et la morale.

L’IA au service des métiers : designers, community managers et journalistes

Nous avons abordé l’IA dans le domaine du recrutement, mais qu’en est-il de son impact dans les métiers de création de contenu ? 

Cette question était particulièrement pertinente pour certains de nos Nobipeople présents qui font partie de notre équipe Créa !

Les experts présents ont souligné à quelles étapes clés l’IA intervient dans le processus créatif des designers. Ainsi, l’IA est impliquée dans l’inspiration (génération d’images pour les moodboards, création de personae), dans la création (aide aux contraintes techniques, support au prototypage, génération de photos / vidéos / illustrations / musiques, etc.), et dans le partage (présentation).

Les professionnels sont unanimes pour dire que même si l’IA participe au processus créatif, elle ne peut remplacer les émotions, la curiosité, la sensibilité, l’esprit critique, ni le rapport à la complexité. Elle ne peut donc pas remplacer la créativité ni le designer. Soupir soulagé de notre équipe créative.

“Il ne suffit pas de montrer une image mais de l’expliquer”

Amina Essellimani – UI/UX chez Speak

Pour résumé, l’IA est un outil pour gagner en productivité et assister les designers et doit le rester en tant que tel. Ainsi, si vous avez besoin de développer votre brand content, de revoir votre identité visuelle ou de créer des supports imprimés ou visuels pour votre marque, n’hésitez pas à nous contacter, car l’IA ne peut pas le faire à notre place !

Alors, si l’IA peut être bénéfique pour les designers, comment peut-elle aider les community managers ?

L’IA offre de nombreux avantages, notamment dans sa capacité de créer rapidement des photos, vidéos, sons, ainsi que de rédiger, reformuler et traduire des textes. Elle facilite également la transcription de sous-titres et la génération de hashtags pertinents. Des exemples comme Anne Kerdi, influenceuse virtuelle promouvant la Bretagne sur Instagram créée par intelligence artificielle, illustrent la diversité des possibilités offertes par l’IA. Toutes ces alternatives impliquent un gain de temps assez important, surtout que les résultats générés sont de plus en plus qualitatifs et à un coût très faible.

Mais comme mentionné précédemment, chaque utilisation de l’IA a ses limites. Si tout le monde l’utilise, va-t-on tous devenir identiques ? Perte d’authenticité et de spontanéité, réduction de la créativité en raison de ses normes et stéréotypes préétablis, sources inconnues… les questions éthiques, telles que le respect des droits d’auteur et le remplacement des prestataires humains, restent en suspens.

Et du côté des journalistes, le métier est-il amené à disparaître ?

Certaines tâches répétitives et considérées comme ennuyeuses comme la réécriture, la saisie de données, ou la rédaction optimisée pour le SEO pourraient éventuellement être automatisées. Cependant, cela ne signifie pas la fin du métier de journaliste. Au contraire, d’après les experts, l’IA offre de nouvelles opportunités.

“L’intelligence artificielle n’est pas un danger pour le métier de journaliste, elle va permettre aux professionnels de se concentrer sur la valeur ajoutée et le cœur du métier : chercher, vérifier et mettre en lumière.”

Gerald Holubowicz – Fondateur de Synth media @Synthmedia.fr

Ainsi, le journalisme évolue vers une intégration plus poussée de technologies pour optimiser les processus et enrichir la qualité du contenu produit. Le tout est de préserver l’expertise humaine essentielle dans l’analyse, l’investigation et la narration. En conclusion, plus de temps sur le terrain et moins devant l’ordinateur !


Une communication plus inclusive pour demain

Une étude d’Erika J. Rosenberger et d’Heather M. Claypool de l’université de Miami a montré que les offres d’emploi au masculin découragent les femmes à postuler. Selon leur étude publiée sur PLOS One, ces annonces donnent une image négative du poste et de l’entreprise, réduisant la motivation et le sentiment d’appartenance des candidates. Ce constat souligne un défi pour l’égalité des chances dans le recrutement et l’engagement professionnel des femmes.

Outre le recrutement, la publicité continue aussi de perpétuer ces stéréotypes à travers de nombreux exemples de campagne publicitaire : 

D’autres statistiques sont alarmantes dans ce secteur : 40 % des Français ne se retrouvent pas dans les publicités actuelles. Cette tendance est renforcée par le fait que 45 % sont prêts à changer leurs habitudes de consommation, tandis que 85 % accordent une grande importance à l’inclusion et à la diversité, d’après le rapport de Kantar Insights et l’agence The Good Company sur leur baromètre « Inclusion et Diversité » dans la publicité en 2022.

C’est pourquoi en tant que communicant, il est crucial de s’adapter pour atteindre une audience plus vaste et correspondre à ses attentes. À cet effet, plusieurs solutions nous ont été soumises :

  • Utilisation de noms épicènes : Ces noms s’écrivent de la même manière qu’ils soient au féminin ou au masculin. Par exemple, les mots élève, parent, souris, crabe…
  • Utilisation de mots englobants et non genrés : Utiliser « les personnes », « les titulaires », « les membres » plutôt que des termes spécifiquement genrés.
  • Utilisation de polices d’écriture inclusives : Il existe plusieurs typographies inclusives qui intègrent des caractéristiques spécifiques pour promouvoir l’inclusivité. Certaines utilisent le point médian, comme dans l’exemple « Chez Nobilito, tou·te·s nos collaborateur·trice·s sont heureux·se·s et motivé·e·s ». D’autres utilisent le trait d’union, comme dans « heureux-euse-s », la parenthèse, comme dans « heureux(euse)s », ou encore le slash, comme dans « heureux/heureuses ». Il existe également des typographies innovantes qui se développent, jouant sur les arrondis des lettres et les perspectives.

L’écriture inclusive joue ainsi un rôle essentiel dans la RSE en contribuant à transformer des situations sociales insatisfaisantes. Il est crucial de ne pas craindre le changement et de reconnaître que cela représente un processus d’expérimentation continu. La société n’est, après tout, qu’une longue suite d’évolutions !


Créateurs de contenu et influenceurs : définition, évolution et réglementation

Influenceurs, créateurs de contenu, youtubeurs, journalistes, militants… Comment nommer ces nouvelles personnalités qui émergent sur les réseaux sociaux et gagnent leur vie (ou non) grâce à leur contenu et leur communauté ?

C’est la question à laquelle ont essayé de répondre des créateurs de contenu durant la conférence, comme Capucine, créatrice du compte Instagram Ovaire the Rainbow (64,5k abonné·es), ou encore Alexis, créateur de la chaîne YouTube L’esprit critique (130k abonné·es).

Sont-ils des journalistes ? Les créateurs de contenu sont souvent comparés aux journalistes en raison de leur proximité avec l’actualité et de leur liberté éditoriale. Cependant, la diversité parmi les journalistes rend difficile l’appropriation de ce terme.

Sont-ils des influenceurs ? Le terme « influenceur » est souvent associé aux personnalités de télé-réalité, ce qui pousse de plus en plus les créateurs de contenu à vouloir s’en distancer, voulant avant tout être reconnu grâce à leur contenu et non leur influence. Ce terme véhicule selon eux une image d’un simple panneau publicitaire sans réel contenu. 

Sont-ils des militants ? Certains soutiennent que nous sommes tous militants à notre manière, car personne n’est véritablement neutre. Cependant, la liberté d’expression et d’opinion est essentielle, et la liberté de ne pas se positionner l’est tout autant. La question est complexe puisque tous ne se positionnent pas nécessairement sur des causes spécifiques. 

Difficile donc de se mettre dans une case.

La question du financement est également une nouveauté pour eux.

Il est parfois difficile de vivre de ce nouveau métier, avec des revenus souvent très incertains qui ne servent que de complément à leur emploi principal. Bien que cela s’améliore au fil du temps : en 2024, 24 % des créateurs de contenu sondés lors d’une étude de Reech s’y consacrent à temps plein, contre 15 % en 2021.

Leurs solutions de rémunération sont divers selon leur plateforme et leur contenu :

  • Leurs revenus provenant de placements de produits, bien que certains créateurs de contenu critiquent cette pratique, affirmant que « le placement de produit, c’est monétiser la confiance des gens ». 
  • Une autre méthode consiste à faire de la publicité pour leurs propres produits, ce qui inclut le financement participatif ou la création de contenus exclusifs. À titre d’exemple, L’esprit critique a récolté en 1 mois un montant de 42 000 € sur Tipeee.
  • Ils comptent aussi sur la monétisation des plateformes comme YouTube ou TikTok, même si ces revenus sont souvent faibles car difficile de se démarquer. 
  • Enfin, certains monétisent leur expérience en participant à des conférences, interventions ou formations.

Aujourd’hui, la voie des créateurs de contenu est donc vraiment considérée, et encore plus par les marques.

Pas étonnant quand leur nombre est estimé à 150 000 en France par Reech, avec un marché générant 400 millions d’euros en France et 20 milliards dans le monde en 2024.

Qu’ils le veuillent ou non, les créateurs de contenu exercent une influence indéniable qui attire les marques vers des stratégies de marketing d’influence global. Cette montée en puissance conduit les marques à s’adapter davantage à ces créateurs, reconnaissant qu’ils ne sont pas simplement des vitrines. Ainsi, elles leur laissent de plus en plus de poids dans la co-conception et la direction artistique des publicités. Des exemples récents comme celui de Léna Situations avec Old El Paso, intégrant son univers de la mode pour promouvoir les fajitas, et celui de Mister V avec KFC, conservant son humour caractéristique tout en faisant la promotion de la marque, illustrent bien cette évolution.

Dernière publicité d’Old El Paso en collaboration avec de Léna Situations.

Mais comme toute nouveauté, le besoin de réglementation est essentiel.

À ce jour, de nombreux textes juridiques sont flous et sujets à interprétation concernant les pratiques dans le domaine de l’influence. La loi Influence de juin 2023, qui complète la loi sur la consommation, a marqué un début. Mais les lois ont souvent du retard par rapport à la réalité. Pour agir de manière plus responsable aujourd’hui, cela passe avant tout par le bon sens et des choix éclairés :

  • Opter pour des influenceurs certifiés par l’ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité)
  • Cadre rigoureux des collaborations avec des contrats clairs
  • Établissement de règles internes tant qu’une législation spécifique n’est pas en place
  • Recours à une agence spécialisée en droit et rémunération des enfants
  • Participation à un comité éthique

À noter qu’aujourd’hui, l’Oréal France ne travaille plus qu’avec des influenceurs certifiés. Une évolution qui témoigne d’une véritable tendance positive et encourageante.


SEO & IA : ce qui va changer

Nos Nobipeople ont eu vent durant cette conférence des actualités récentes de Google en termes de SEO en 2024 et on vous les partage !

  • On commence par l’introduction d’une IA appelée AI Overview. Cette nouvelle IA génère des réponses aux requêtes avant même que les résultats des pages ne s’affichent. Elle résume ainsi le contenu des dix premiers liens en paragraphes IA, sans mentionner leurs sources.
  • Par ailleurs, Google avait auparavant affirmé que les clics des utilisateurs ne jouaient aucun rôle dans le classement SEO. Cependant, une fuite récente suggère que l’expérience utilisateur sur les sites pourrait désormais influencer le positionnement des résultats de recherche.

Mais du coup, comment fait-on pour être dans le moteur de recherche de l’IA Overview ? 

Pour y figurer, il est essentiel de bâtir une marque de confiance avec un bon Authority score. En investissant sur des plateformes comme Kira et Reddit, partenaires de confiance de Google, on peut générer du trafic et être référencé par des IA telles que ChatGPT. Les campagnes de relations publiques renforcent également la visibilité. Pour maintenir un trafic constant, il est crucial d’augmenter les budgets SEA par rapport au SEO. Privilégier le contenu vidéo, qui prend de l’importance. Si vous êtes déjà dans le top 10 des résultats de recherche, l’exploration des fonctionnalités d’AI Overview peut booster votre stratégie SEO.

Et comment utiliser l’IA en SEO ? 

  • Pour comparer des concurrents et comprendre les intentions de recherche des utilisateurs sur Google afin de découvrir les mots-clés où les concurrents se positionnent est bénéfique. 

Cependant, petite note de l’équipe :

Il est important de noter que l’IA ne doit pas être utilisée pour des analyses ou des audits SEO approfondis. Elle peut sembler efficace superficiellement mais elle ne peut fournir une analyse complète et précise. En revanche, elle peut être utile pour créer une base de données contenant des informations diverses telles que des livres ou d’autres sources de données sûres. Cela permettrait ainsi à l’IA d’effectuer des recherches approfondies et de produire des analyses pertinentes et détaillées.

  • Des IA sont disponibles pour déterminer si les contenus rédigés ne sont pas perçus comme étant entièrement générés par une IA. Une IA contre les IA !
  • On peut écrire un texte, demander à l’IA de compléter avec des éléments qu’il pourrait manquer, ou corriger les phrases.
  • Pour les challengers (positionnés en 2ème place ou plus loin), scraper les sites de revues des concurrents (comme G2, Trustpilot). Puis utiliser Chat GPT pour demander les cinq principales raisons pour lesquelles les clients aiment ou n’aiment pas ces concurrents. Ces informations peuvent être utilisées pour rédiger du contenu pertinent sur son propre site.

Pour conclure, ces évolutions représentent à la fois un changement significatif et une continuité dans nos pratiques. Cependant, pour nos trafic managers qui s’occupent du marketing digital, ces avancées sont cruciales pour optimiser le référencement SEO et SEA de nos clients.


L’IA peut-elle avoir un impact positif ? 

L’importance de l’IA dans la société repose sur une question : comment conjuguer IA et impact positif ? 

La conférence a relevé deux gros aspects inquiétants :

  • Sur le plan social, il y a un risque de mutation sociale engendré par une révolution cognitive. Cela créer un fossé entre ceux qui utilisent l’IA et ceux qui ne la comprennent pas.
  • Sur le plan écologique et humain, il existe une inégalité entre les populations qui bénéficieront de l’IA et celles qui subiront ses conséquences sur l’environnement. Cela inclut également les besoins en ressources comme la gestion des serveurs, la consommation d’électricité et l’utilisation de matériaux. 

Pour rappel : 

1 génération d’image sur Dali

=

1 recharge de téléphone portable

=

entre 1 verre d’eau et 1,5 litre d’eau

Il est alors important d’utiliser l’IA uniquement pour ce qui est vraiment utile. Le but est de gérer l’impact et éviter les dérives. En entreprise, l’adoption de bonnes pratiques pour l’utilisation de l’IA est donc essentielle. Voici une liste de nos recommandations : 

  • Faire preuve de lucidité et de discernement avant d’adopter une technologie IA. Se demander si son utilisation est réellement nécessaire, dans une perspective éthique.
  • Être transparent sur l’utilisation de l’IA, notamment en ce qui concerne la propriété intellectuelle.
  • Favoriser une utilisation responsable de l’IA en entreprise en passant par la promotion des bonnes pratiques : normes internes, formation sur l’éthique de l’IA et encouragement à l’innovation éthique et durable.

Société : les femmes et l’argent

Un sujet qui s’écarte des tendances de la conférence autour de l’IA, mais qui reste pourtant bien d’actualité, est la relation des femmes avec l’argent. Une relation pourtant relativement récente. Historiquement, les femmes n’ont obtenu le droit d’ouvrir un compte en banque qu’en 1965, près de 20 ans après avoir obtenu le droit de vote en 1944.

En 2022, l’INSEE rapporte que le revenu salarial moyen des femmes dans le secteur privé est inférieur de 23,5 % à celui des hommes. Cet écart s’explique avec en partie un moindre volume de travail annuel des femmes, qui sont moins souvent employées et travaillent également plus souvent à temps partiel. À temps de travail égal pourtant, le salaire moyen des femmes reste inférieur de 14,9 % à celui des hommes.

Et pourtant, malgré ces inégalités, une étude de Trade Republic, une banque d’investissement allemande comptant 4 millions de clients, a révélé que les placements des femmes surpassent ceux des hommes de deux points. Pourquoi ? Parce qu’elles “appliquent avec rigueur les principes d’un bon investisseur”, comme le décrit l’étude. 

Alors mesdames, ne laissez pas les doutes vous freiner ! Prenez confiance, investissez et montrez au monde votre clairvoyance. 


La veille et l’innovation dans nos dispositifs

Il est indéniable que l’IA a été au cœur de cet événement. C’est un outil en pleine émergence qui peut susciter des craintes, mais génère aussi beaucoup d’opportunités. En tant qu’agence de communication cross-canal, nous sommes sans cesse en veille sur les innovations et transformations pour proposer des solutions innovantes à nos clients tant dans les projets de communication globale, web et webmarketing. Le festival Et demain est tout à fait le type d’événements qui nourrit nos réflexions et nous permet de prendre le recul nécessaire sur nos pratiques de communicants et former nos équipes à challenger leurs visions. 

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